Séjour de Huong 4/4 – 2017

Douzième semaine en France, découverte de la Gironde

À Bagas, chez Mai et Gérard

Je suis arrivée à la gare de Marmande un vendredi ensoleillé. Mai est venue me chercher et m’a conduite chez elle à Bagas, une petite commune d’environ 200 habitants. Gérard m’a expliqué qu’il n’y avait pas de magasin, ni de restaurant et que le seul service là-bas était un garage. Par contre, j’aime leur grande maison entourée d’immenses vignobles.
Samedi, nous sommes allés à Couthures pour assister au festival international du journalisme vivant. J’ai participé à certains séminaires intéressants où des journalistes du monde entier discutaient sur différents sujets, tels que le voisinage, les médias, les difficultés professionnelles, l’eau. Et j’ai retenu beaucoup d’informations nouvelles sur la vie dans les régions inondées, la création du travail du dimanche, la reconstruction après la guerre en Syrie…

Avec Mai à Couthures
Avec Mai à Couthures

Dimanche, c’était le vide-grenier. Gérard y vendait des bijoux, des appareils anciens, des livres, etc. pour son association « les Restos du cœur ». J’y ai trouvé des vêtements pas chers du tout. Ce que j’y trouvais bien, c’est que je pouvais marchander comme au Vietnam.

Vide-grenier
Vide-grenier

Lundi, on a passé toute la journée à Bordeaux pour voir les monuments prestigieux de la ville: cité du vin, église Saint-Pierre, rue piétonne la plus longue de l’Europe. Du haut de l’église, j’ai eu une vue panoramique sur la ville de Bordeaux, une ville moderne et très peuplée.

Vue panoramique de Bordeaux et la Garonne
Vue panoramique de Bordeaux et la Garonne

Mardi, j’ai cuisiné quelques plats vietnamiens et on a dîné avec le fils cadet de Mai et Gérard. Et pour acheter des ingrédients, Gérard m’a conduite au supermarché. C’était la seule fois que je sortais à moto pendant mon séjour en France. J’ai dû porter un grand casque et des gants et c’était génial de rouler vite sur les petits chemins et de regarder les vignobles verts !

Huong derrière Gérard à travers les vignes
Huong derrière Gérard, à travers les vignes

Mercredi, j’ai appris l’histoire de la Garonne et des inondations de la région et on a même fait une visite en bateau cet après-midi-là. Le soir, on a fait une randonnée avec un groupe de plus de 40 randonneurs dans la forêt. On a marché pendant trois heures sur les petits chemins du village et c’était une bonne occasion pour que je puisse parler un peu avec des amis de Mai et Gérard. Ils étaient très gentils et amicaux avec moi.

Jeudi, un jour merveilleux ! J’ai admiré au total six spectacles de cirque à l’occasion du festival « Fest’Art 2017 » à Libourne. Les artistes étaient professionnels et très enthousiastes. Ils ont exécuté des spectacles de qualité sous un grand soleil et une température de 36 degrés. Et le soir, j’ai eu l’occasion d’admirer le feu d’artifice pour la troisième fois en France. C’était magnifique !

 Fête à Libourne à Libourne

Vendredi, avant mon départ pour Paris, Gérard a fait du bifteck avec des pommes de terre du jardin de son frère et avec sa propre recette. C’était très bon !

Quatre derniers jours à Paris, chez Lan et Nicolas

Je suis retournée à Paris avec trois gros bagages après plus de deux mois de voyage en France. Lan m’a accueillie à la gare Montparnasse et m’a aidée à transporter mes bagages chez elle. En rentrant, on a rencontré des Français gentils qui nous ont aidées à porter des sacs lourds. Pendant que je suis en France, je suis toujours étonnée de la générosité et la gentillesse des Français.
J’ai profité les derniers jours pour faire ma valise, peser mes bagages et sortir un peu avec ma chère copine Hoa.
Mardi, le 8 août, Christophe, le gendre d’Anne-Marie et de Jacques, est venu me chercher chez Lan et m’a déposé à l’aéroport de Roissy. J’avais des sentiments mêlés : contente de retourner au Vietnam, tout près de ma famille, de retrouver ma vie habituelle, mais un peu de regret parce que trois mois ont passé vite et qu’il me restait pas mal de choses à découvrir.
Quand je me disposais à monter dans l’avion, je me disais qu’un jour, je reviendrais, à tout prix, dans ce beau pays.

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